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La coopération bilatérale entre la Belgique et le Congo, puis le Zaïre, s'inscrit dans l'évolution des relations entre tes deux Etats et des événements politiques qui ont marqué l'histoire de chacun d’eux. La présence de l'aide belge au Congo puis au Zaïre - appelée d'abord assistance technique et ensuite coopération au développement - s'est pratiquement maintenue à travers toutes les vicissitudes qu'ont connues les relations belgo-zaïroises au cours des vingt-cinq dernières années. Au moment des difficultés les plus grandes, en ce compris lors de la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, des agents belges sont restés sur place. De 1960 à 1985, le nombre d'assistants techniques ou de coopérants a diminué de moitié, des raisons d'économies budgétaires mais également une réorientation de l'aide vers la réalisation de projets intégrés ont motivé cette réduction. Cette forme d'intervention se caractérise par un apport d'experts et de techniciens, l'octroi de bourses d'études et de stage ainsi que la fourniture d'équipements et de matériel. Bien que les gouvernements belges successifs aient nié que l'aide soit liée aux relations politiques entre les deux pays, la coopération en a pourtant subi les aléas. Sa principale caractéristique fut cependant sa permanence à laquelle viendra s'ajouter, au cours des années, ultérieures, la volonté d'en accroître l'efficacité (1). (1) Pour la période de juillet 1960 à juin 1968, voir Jacques Brassinne, 'L'assistance technique belge au Congo, juillet 1960 - juin 1968', Chronique de politique étrangère, volume XXI, n° 3-4, IRI