Dossier n° 89,
par A.-S. Radermecker, S. du Roy de Blicquy, 153 p., 2018
Référence : D89
Concevoir l’œuvre d’art comme une marchandise n’est pas chose aisée, en raison de son statut artistique. Pourtant, refuser de penser l’art sous l’angle du marché revient à négliger toute une réalité qui l’entoure et participe à sa définition.
Si le négoce de l’art renvoie l’image d’une niche réservée à l’élite, la réalité est bien plus variée. Artistes, conservateurs, experts, marchands, galeristes, commissaires-priseurs ou collectionneurs travaillent souvent dans la discrétion et dans un environnement incertain, dépendant d’un ensemble de contingences économiques, sociales, politiques et culturelles.
Vu sa longue et riche tradition artistique, la Belgique entretient des liens étroits avec l’économie de l’art. Nombre d’artistes plasticiens belges, de toutes époques, sont aujourd’hui des représentants majeurs de l’histoire de l’art et leurs œuvres circulent sur le marché de l’art. Pour sa part, Bruxelles continue à s’imposer sur la scène internationale de l’art contemporain. Malgré cela, peu d’études existent en Belgique francophone sur l’impact de cette économie florissante, mais difficile à cerner en raison notamment de l’opacité de ce marché.
Ce Dossier présente les principaux protagonistes du marché, privés et publics, et les interactions qui s’établissent entre eux. Sont examinés tour à tour l’offre du marché de l’art sous l’angle de l’artiste et de l’œuvre, les différents intermédiaires qui interviennent entre l’offre et la demande, et la demande elle-même.
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