Congo 1964 (co-édition INEP)

Dès janvier, l’explosion de l’insurrection muleliste au Kwilu. De mai à septembre, une progression spectaculaire des groupes en révolte contre le régime et ses représentants. En juin, la rentrée à Léopoldville de l’ancien chef de la sécession katangaise et son accession à la tête du gouvernement central congolais. En septembre, la création à Stanleyville d’une République Populaire avec une Armée Populaire de Libération. En novembre, l’intervention des parachutistes belges à Stanleyville et à Paulis, avec l’appui de forces aériennes américaines. En octobre et les mois suivants, la reconquête de centres urbains par des unités de l’Armée Nationale dont des mercenaires et des officiers étrangers constituaient le fer de lance. En décembre, un rebondissement de l’affaire congolaise devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies et une polarisation nouvelle de l’Organisation de l’Unité Africaine sur le problème du Congo. Ces faits suffisent à mettre en lumière l’importance des évènements de l’année 1964 pour la République Démocratique du Congo et l’ampleur de ses implications internationales.

L’évolution politique du Congo en 1964 est analysée ici à travers la reproduction de documents et de faits. L’ouvrage se divise en deux parties. La première est centrée sur la fin de la législature et du Gouvernement Adoula. La seconde porte sur le gouvernement Tshombe aux prises avec le développement de l’opposition révolutionnaire. La première partie revient sur le développement de l’opposition révolutionnaire, l’activité politique légale et la rentrée de M. Tshombe sur la scène politique congolaise. La seconde partie aborde d’abord le gouvernement de M. Tshombe. Ensuite, vient le chapitre « Du thème de la réconciliation nationale aux opérations de reconquête », suivi d’un chapitre consacré au développement de l’opposition légale au gouvernement Tshombe. L’ouvrage s’achève par l’étude des relations extérieures du gouvernement Tshombe et des conférences africaines sur le Congo, et celle du Congo après l’opération de Stanleyville.