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Le développement des arrondissements wallons. Essai d’analyse comparée

Courrier hebdomadaire n° 1624,
par Y. de Wasseige, 52 p., 1998

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Référence : CH1624


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Il existe de profondes différences entre les 'sous-régions' de la Wallonie, comme d’ailleurs dans les régions d’autres pays, au point que l’on est en droit de se, poser la question de la validité des conclusions tirées de la seule analyse de données agrégées. Une approche du développement utilisée aujourd’hui en France se situe à des niveaux largement inférieurs aux vingt-deux régions ; il s’agit des 348 zones d’emploi. Une zone d’emploi est constituée d’un certain nombre de communes; les déplacements domicile-travail constituent le critère de base pour sa détermination. On utilise aussi l’expression 'bassin d’emploi'. D’autres approches utilisent la notion de développement endogène (1). Une aire de développement mobilise ses ressources propres, le dynamisme des entreprises, des associations, des institutions d’enseignement et des pouvoirs publics locaux pour initier elle-même des projets de développement, et donc d’emplois, en exploitant les dispositifs existant pour faciliter cet objectif. Dans le Plan régional d’aménagement du territoire pour la Wallonie (PRATW), à l’origine duquel on trouve un important travail de conception et d’analyse réalisé par l’ensemble des intercommunales de développement, apparaissait l’importance d’aires de développement articulées autour d’une ville et de leur périphérie d’influence (2). Le PRATW a fait place au SDER (Schéma de développement de l’espace régional). A la fin des années 1970, la notion de 'région urbaine' avait fait son apparition. Sur la base du recensement de 1981, à l’initiative de l’Institut national des statistiques, dix-sept régions urbaines ont été délimitées et ont été ajustées à la suite du recensement de 1991 avec le concours de plusieurs universités (3). Le critère est essentiellement la densité de population et la continuité de l’habitat, avec un noyau central d’au moins 80.000 habitants. Les autres parties du territoire sont considérées comme hors du système des régions urbaines. Ces approches convergent vers de mêmes aires territoriales, puisque dans chaque cas une même cohérence est recherchée. Il peut cependant arriver qu’une aire de développement recouvre deux ou plusieurs zones d’emploi. On y trouve cependant toujours une ville qui en est le pôle. Ni en Wallonie, ni d’ailleurs au niveau fédéral, les deux notions de bassin d’emploi ou d’aires de développement ne sont utilisées couramment. Des zones de développement ont cependant été définies pour répondre aux critères des différents objectifs des fonds structurels européens, mais elles n’ont jamais été organisées, sauf dans le Hainaut pour l’Objectif 1, et n’ont jamais servi de territoire d’observation statistique. Le seul échelon géographique où existent des éléments de statistique est l’arrondissement administratif, Dans une première approche, on est donc contraint à s’en tenir aux arrondissements, tout imparfaits soient-ils du point de vue de la mesure de l’emploi et du développement. Ainsi l’arrondissement de Soignies comprend-il une zone de première industrialisation (le Centre) et des zones rurales ou de carrières (Soignies). Il en est de même de l’arrondissement de Thuin, tout à fait hétérogène et d’autres encore comme Namur ou Nivelles. Créés à une époque où les informations circulaient lentement, les arrondissements ont sans doute des tailles géographiques comparables mais les écarts sont considérables quant à leur population, leur emploi ou leur valeur ajoutée. Les comparaisons sont dès lors délicates et ne sont à prendre en compte qu’à travers les ordres de grandeur qui peuvent s’en dégager ou à travers la typologie qui peut s’en déduire On connaît l’histoire économique et politique de la Wallonie. Le déclin de l’industrie lourde a commencé par les charbonnages […] (1) M. DE JARDIN, A.-C. GUIO et L. MARÉCHAL, « Croissance endogène spécialisée et développement régional : apports pour une évaluation critique des plans stratégiques d’aménagement du territoire », in Tendances économiques, Service des études et de la statistique, Ministère de la Région wallonne, n° 14, mai 1998. (2) GOT et VANDEWATIYNE, « Une ambition pour un territoire », Éditions Artel-Erasme, 1998. (3) Institut national de statistique, « Études statistiques », n° 104, 1996.

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