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CH1408-1409 Agrandir l'image

La politique des déplacements en région bruxelloise

Courrier hebdomadaire n° 1408-1409,
par A. Sterck, 60 p., 1993

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Référence : CH1408-1409


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La plupart des grandes villes des pays occidentaux connaissent des problèmes de circulation et certaines atteignent un niveau de saturation. Bruxelles n'échappe pas à cette évolution. Le choix d'un niveau de mobilité, et de façon dérivée, les différents modes pour y parvenir, s'impose alors aux régions concernées. Actuellement, le débat à Bruxelles se décline principalement sur le mode de cette seconde question. Faut-il, en d'autres termes, favoriser les transports privés ou publics ? et quels outils employer lorsque ce choix est opéré ? Le choix de mobilité s'inscrit également dans une vision de la ville qui devrait se traduire dans un plan régional de développement, actuellement en cours d'élaboration. Le plan régional de développement qui couvre l'ensemble du territoire de la région de Bruxelles-capitale indique notamment 'les objectifs et les priorités de développement, en ce compris d'aménagement du territoire, requis par les besoins économiques sociaux, culturels, de déplacement et d'environnement' ainsi que 'les moyens à mettre en oeuvre pour atteindre les objectifs et priorités ainsi définie'. Le plan régional de développement pourra également apporter des modifications en fonction des objectifs et des moyens ainsi précisés aux autres plans d'aménagement du territoire prévus par l'ordonnance (1). L'enjeu du choix de mobilité est plus large que la simple réponse à fournir en vue de satisfaire les différents flux présents et à venir. Il s'agit d'envisager à la fois un mode de vie à Bruxelles, ses relations avec les deux autres régions et vis-à-vis du reste du monde. Signalons d'emblée que sur ces deux derniers éléments la région n'a que peu de prise. Toutes ces questions sont d'autant plus essentielles que l'objectif fondamental reste pour la Région, au vu de la loi de financement, de maintenir voire d'attirer des habitants au sein de ses limites territoriales. Dans la suite du texte, il s'agira principalement des mouvements de personnes dans le cadre de leurs différents déplacements (hors de leur domicile et quel que soit le motif ou le mode). Après avoir dressé dans premier temps un bref état des lieux de la circulation à Bruxelles nous esquisserons dans un cadre juridique par le biais de la répartition des compétences, des mécanismes de collaboration facultatifs ou rendus obligatoires par la loi ou la géographie ainsi que des procédures de consultation, la marge de manoeuvre dont dispose l'exécutif en vue de mener une politique des déplacements. Dans un troisième temps nous examinerons l'action menée par l'exécutif par le prisme des ordonnances qu'il a présentée et fait voter au Conseil régional ainsi que par une analyse des budgets consacrés à la politique de déplacements. Cette partie fournira aussi l'occasion d'exposer les déclarations initiales de l'exécutif fixant le cadre de sa politique. Nous terminons par un relevé des principales réactions à la politique menée. (1) Articles 16 et 17 de l'ordonnance du 29 août 1991 organique de la planification et de l'urbanisme.
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