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CH1284-1285 Agrandir l'image

Un ombudsman en Belgique ?

Courrier hebdomadaire n° 1284-1285,
par A. Anciaux, 55 p., 1990

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Référence : CH1284-1285


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Depuis son institution en Suède au début du 19ème siècle, l'ombudsman a fait de nombreux émules dans beaucoup de pays. Le comité des ministres du Conseil de l'Europe a même adopté en 1985 une recommandation (N° 5 (85) 13) relative à l'institution d'un ombudsman dans les Etats membres : il suggère à ceux-ci : – d'examiner la possibilité de nommer un ombudsman, ou de promouvoir sa nomination, aux niveaux national, régional ou local ou dans des domaines spécifiques de l'administration publique ; – d'envisager d'habiliter l'ombudsman, lorsqu'il n'en est pas encore ainsi, à prêter une attention particulière dans le cadre de sa compétence générale, aux questions afférentes aux droits de l'homme soumises à son examen et, si la législation le permet, d'engager des enquêtes et de donner des avis lorsque des questions touchant aux droits de l'homme sont en jeu ; – d'envisager d'accroître et de renforcer par d'autres moyens les pouvoirs de l'ombudsman, de manière à encourager le respect effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans le fonctionnement de l'administration. Parmi les douze Etats membres de la Communauté européenne, deux seulement n'ont point d'ombudsman ou d'institution similaire : la Grèce et la Belgique. Les propositions et projets visant à une telle création n'ont pas manqué en Belgique, mais aucun ne s'est traduit par une réalisation pratique, comparable à celle d'autres pays. Ce Courrier hebdomadaire retrace l'histoire de cette non-décision au travers de la succession des propositions de loi et de décret déposées devant les organes législatifs depuis 1965. La dénomination, l'objet, les compétences et les pouvoirs du nouvel organe à instituer sont repris pour chacune d'elles. Le terme d'ombudsman est d'origine suédoise. Les nombreuses fonctions similaires instituées dans une soixantaine de pays différents ou proposées en Belgique ont soit repris cette dénomination, soit créé une dénomination spécifique : procureur de la nation, commissaire du Parlement, protecteur des citoyens, procureur parlementaire, haut-commissaire, procureur de justice, médiateur, conseiller public, défenseur du peuple, défenseur civique, investigateur général, ombud social (1), etc. Des éléments explicatifs des blocages qui ont existé dans le mécanisme de décision en matière d'institutionnalisation d'un ombudsman, l'existence d'autres recours et mécanismes médiation – et notamment les actions centrées sur l'amélioration de la relation administration-administrés – sont abordés ensuite avant de présenter les principales critiques qui sont, ou ont été adressées à l'institution ombudsman dans d'autres pays. Cette publication se fonde sur un des chapitres d'une étude confiée par la Fondation Roi Baudouin à l'Institut de sociologie de l'ULB ayant pour objet 'La faisabilité de la mise sur pied d'une ou de structures remplissant la fonction d'ombud social en Belgique'. (1) Pour l'explication du rôle de l'ombud social comme médiateur de reliances et pour une description des réalisations européennes en la matière, voir l'étude menée par l'Institut de Sociologie de l'ULB sous la direction de MARCEL BOLLE DE BAL et d'ELIANE VOGEL-POLSKY, La création d'un ombud social en Belgique : de la reconnaissance d'un besoin à la définition d'un profil, 1988, 280

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