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Les investissements nordiques en Belgique

Courrier hebdomadaire n° 1246-1247,
par A. Vincent, 69 p., 1989

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Référence : CH1246-1247


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Ces deux dernières années ont vu l'afflux en Belgique d'investissements en provenance des pays nordiques (1), en particulier de Suède et de Finlande, dans l'industrie et dans le secteur immobilier. Parmi les raisons invoquées par les groupes qui procèdent à ces rachats ou créations d'entreprises, la principale est l'échéance du 1er janvier 1993, c'est-à-dire l'instauration du marché unique européen, la Belgique apparaissant comme une tête de pont utile pour être présent dans la Communauté européenne. La Suède, la Norvège et la Finlande sont membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE), qui regroupe en outre l'Irlande, l'Autriche et la Suisse. Les pays de l'AELE sont les principaux partenaires commerciaux de la Communauté européenne : en 1987, l'AELE intervenait pour 24% dans les importations et 26,5% dans les exportations de la Communauté européenne et cette proportion est en augmentation. Les gouvernements des pays de l'AELE ont décidé récemment d'intensifier leur coopération avec la Communauté européenne (des accords de libre-échange existent entre les pays de l'AELE et la CEE depuis 1974). Des divergences de vue séparent toutefois les six gouvernements de l'AELE, la Suisse notamment (et dans une certaine mesure la Finlande) étant plus réservée et prudente que la Suède et la Norvège, dont les groupes d'entreprises plaident pour une coopération, voire une intégration aussi large que possible (2). L'Autriche, dont la candidature à l'adhésion à la Communauté européenne a été annoncée en juillet 1989, s'est jusqu'à présent alignée sur les thèses de la Suisse afin de ne pas mettre en péril sa candidature par la mise en place d'une éventuelle coopération structurée qui pourrait lui être présentée comme un substitut à son adhésion […] (1) Le Danemark étant membre de la Communauté européenne, les investissements des groupes danois se situent dans une problématique différente. (2) Ces groupes cherchent notamment à participer aux programmes de recherche européens. Ainsi, depuis le mois de mai, la Norvège et l'Autriche participent au programme SCIENCE. En juin 1989, la Suisse, la Suède et la Finlande ont été invitées par la Commission à se joindre à son programme de recherche scientifique. Par ailleurs, Pehr Gyllenhammar, président de Volvo, avait pris l'initiative de la création de la Table ronde des industriels européens, dont il est resté président jusqu'en 1988. En Suède, Pehr Gyllenhammar est membre du groupe consultatif chargé du dossier européen que le Premier ministre Ingvar Carlsson a créé au printemps 1988 et qui traite des questions que poserait l'intégration de la Suède dans la Communauté européenne.
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