Tous les grands courants politiques prétendent, à des degrés divers, à une forme d’universalité : universalité de l’émancipation des classes laborieuses, universalité du message du christianisme, universalité de la liberté de l’homme, universalité des questions environnementales, etc. C’est pourquoi les partis se revendiquant d’un héritage commun mettent en place des structures de coopération mondiale, sous la forme d’internationales.
Que sont les internationales de partis ? Quelles actions concrètes ont-elles menées dans le passé et dans l’histoire récente ? Quel rôle entendent-elles jouer dans le futur ? Sont-elles en voie de renforcer leur rôle sur la scène internationale ? Quelles sont les caractéristiques de leurs activités ? Quels sont leurs traits communs et leurs différences ?
Pour répondre à ces questions, le présent Courrier hebdomadaire étudie les internationales de partis correspondant aux cinq grandes familles politiques traditionnelles : l’Internationale socialiste (IS), l’Internationale chrétienne démocrate – Internationationale démocratique du centre (IDC), l’Internationale libérale (IL), l’Union démocratique internationale (UDI) et les Verts mondiaux. Ne sont pas prises en considération les formations politiques d’extrême gauche et d’extrême droite.
Chacune des cinq analyses se présente selon un plan uniforme : bref historique depuis la Seconde Guerre mondiale, mode d’organisation et de fonctionnement, instances subrégionales, instances associées, et textes fondateurs et doctrinaux. En conclusion, T. Coosemans dégage les principaux enseignements qu’une comparaison permet de tirer concernant les internationales de partis.