Presse quotidienne belge : passé, présent et futur

Au cours des trois dernières décennies, le monde de la presse quotidienne belge a connu de multiples évolutions et mutations.

À la suite de divers regroupements et concentrations, six groupes d’édition se partagent le marché actuellement : Rossel, IPM, Mediahuis, DPG Media, Roularta et Thommessen. Les Belges se voient proposer pas moins d’une vingtaine de titres : 11 en français (Le Soir, La Libre Belgique, L’Écho…), 9 en néerlandais (De Standaard, De Morgen, De Tijd…) et 1 en allemand (Grenz-Echo). Seul Metro (qui présente également la particularité d’être gratuit) est de création récente. Inversement, plusieurs journaux locaux ont disparu par absorption.

La presse quotidienne se décline désormais sur différents supports. Les ventes en format papier sont en régression marquée, tandis que les versions numériques progressent constamment. Parallèlement, les abonnements acquièrent une importance supérieure aux achats au numéro. Aujourd’hui, les lectorats sont historiquement élevés, mais le modèle économique du secteur est confronté à une diminution de l’audience solvable et à un repli des revenus publicitaires.

Pour le futur, trois questions se posent. Quel est l’avenir des éditions imprimées ? Comment parvenir à capter et à fidéliser les consommateurs potentiels ? Quels revenus attendre de l’application de la directive européenne sur le « droit voisin » ?

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