La politique énergétique en Europe

La politique européenne vise à assurer la transition énergétique. Il s’agit de réorienter le mix de ressources utilisées pour la production d’énergie (pour assurer les besoins en électricité, chauffage et transport), en tenant compte de la raréfaction attendue de certaines ressources ainsi que de l’impact environnemental et climatique engendré par leur exploitation. Plus précisément, l’Union européenne vise, d’une part, à un abandon progressif des énergies fossiles – et parfois aussi de l’énergie nucléaire – au profit du développement des énergies renouvelables, notamment en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et, d’autre part, à une amélioration de l’efficacité énergétique. Dans ce cadre, l’Union européenne s’est fixé des objectifs chiffrés, qui s’intègrent dans le schéma régulatoire élaboré au niveau mondial (Protocole de Kyoto, Accord de Paris, etc.).

Si les engagements européens se sont étoffés avec le temps, l’Union européenne n’en reste pas moins confrontée à un défi de taille : composer avec des politiques nationales très disparates et les faire coexister. En effet, au-delà du cadre réglementaire commun, les États membres restent souverains quant aux mesures à mettre en œuvre. Or chaque pays adopte une stratégie spécifique, en fonction de son profil énergétique propre (ressources, structures, importations, etc.). Une comparaison des politiques respectives de la France et de l’Allemagne offre une parfaite illustration de ce propos.

Les objectifs que l’Union européenne s’est fixés pour 2020 semblent à portée de main. En revanche, des efforts supplémentaires devront impérativement intervenir ensuite pour atteindre les objectifs à l’horizon 2030 et ceux à l’horizon 2050 et au-delà.

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