Au tournant du millénaire, la fonction publique fédérale belge a connu une profonde réforme, baptisée Copernic pour en marquer le caractère fondamental. Cette réforme a véritablement marqué les esprits et a voulu introduire une rupture dans les méthodes de gestion de la fonction publique et dans la culture administrative. Dès les premières années, cependant, les résultats ont semblé mitigés et contradictoires. La réforme Copernic n’a pas été complète et on a pu relever des différences, parfois importantes, entre les intentions et les réalisations (par exemple en matière suppression des cabinets ministériels), notamment en raison des adaptations apportées par les acteurs, politiques ou au sein du personnel de l’administration. Néanmoins, les réformes qui ont touché l’administration fédérale par la suite n’ont guère remis en cause les réalisations de Copernic – pas plus qu’elles n’ont vraiment cherché à en corriger les échecs, d’ailleurs. Aujourd’hui, que reste-t-il de ce chantier ? Le but de cette @nalyse du CRISP en ligne est d’examiner la politique menée en matière de fonction publique fédérale depuis 2010 dans le sillage de la réforme Copernic.
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