Les Panama papers n’auront pas eu un effet décisif aussi immédiat ailleurs qu’en Islande. Accusé d’avoir détenu, avec son épouse, une société offshore qu’il n’avait pas déclarée alors que son mandat politique l’y contraignait, le Premier ministre islandais, Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, a dû démissionner le mardi 5 avril 2016, soit deux jours à peine après le début des révélations. Les conséquences déjà enregistrées par le scandale des Panama papers en Islande soulèvent des questions sur l’avenir immédiat du pays et, vraisemblablement, sur ses rapports avec l’Union européenne. Elles illustrent également de manière particulièrement tangible les effets que peut avoir la mondialisation des flux de capitaux, d’une part, et d’information, d’autre part.
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