Attentats de Paris : un certain idéal de communication politique

« La France est en guerre », déclare le président français, François Hollande, devant le Congrès du Parlement français le 16 novembre 2015. Ce faisant, il utilise les mêmes mots que ceux prononcés deux jours plus tôt par Manuel Valls au journal télévisé de TF1. Le Premier ministre affirmait alors que l’État islamique (EI) perdrait la lutte, mais avouait que celle-ci ne faisait que commencer. Il est vrai que Paris ressemble à un champ de bataille embué par les larmes des témoins. Il est cependant faux de croire que les actes qui ont été commis sont des actes de guerre. Ce sont des actes terroristes. Aussi étrange ou déplacé que cela puisse paraître à ses victimes, le terrorisme représente avant tout un outil de communication, une technique rhétorique. Son but premier est de faire passer un message, d’influencer les émotions et les opinions de son destinataire.

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