Les élections communales sont présentées comme un scrutin de proximité, le plus à même de réconcilier les citoyens avec la politique. Pourtant, à l’approche des élections du 14 octobre 2012, on a perçu un sentiment de malaise au sein des médias francophones. D’une part, ils donnaient l’impression que le scrutin était déjà joué, en Flandre parce que les sondages annonçaient une nouvelle victoire historique de la N-VA, et du côté francophone parce que de nombreux accords préélectoraux semblaient avoir été passés entre les partis. En outre, des pratiques légales mais éthiquement discutables ont fait l’objet d’une critique insistante, comme le recours aux bourgmestres empêchés ou aux candidats destinés à séduire un groupe religieux ou ethnique déterminé. Il s’imposait donc de faire le point sur ces motifs de malaise, et de souligner qu’il est possible de les dissiper par des réformes législatives pour autant que l’on en ait la volonté.