Le gouvernement Di Rupo n’a pas mis longtemps avant d’appliquer des aspects importants du volet socio-économique de son programme : réforme des pensions, des prépensions et des indemnités de chômage en particulier. Il n’a pas fallu longtemps non plus pour qu’il doive affronter en retour une grève intersectorielle dans les services publics (tous niveaux de pouvoir confondus), puis une grève générale. Dans la continuité des gouvernements précédents, son discours porte sur l’« activation » de la population. Au passage, le gouvernement s’est livré à quelques changements de langage qui sont loin d’être anodins…