La seconde partie de l’étude de Paul Wynants consacrée à l’évolution récente du CDH couvre l’époque s’étendant de décembre 2007 à la fin de l’année 2011. Cette période s’ouvre avec le retour du CDH au gouvernement fédéral, au sein du cabinet Verhofstadt III. Depuis 2004, le parti était déjà associé à l’exercice du pouvoir en Région wallonne, en Région de Bruxelles-Capitale et en Communauté française. Désormais, si la rénovation interne demeure une préoccupation et se poursuit, elle cède partiellement le pas à une autre priorité : prouver sa crédibilité comme parti de gouvernement.
Le présent Courrier hebdomadaire analyse tout d’abord la participation du CDH aux gouvernements fédéraux qui se sont succédé de 2007 à 2009, en prolongeant jusqu’en décembre 2011 l’examen de la politique menée par les ministres du CDH. Parmi les multiples dossiers traités, figurent notamment la réaction à apporter à la crise financière mondiale et les mesures à prendre en matière d’emploi. Ensuite, l’auteur traite des politiques menées par les ministres démocrates humanistes dans les entités fédérées. Enfin, le dernier chapitre porte sur une période particulièrement agitée de la vie politique belge : les années 2010 et 2011, marquées par la chute du cabinet Leterme II et par une crise gouvernementale d’une longueur sans précédent (541 jours). Au cours de cette période, le CDH connaît également un important changement interne : en août 2011, succédant à Joëlle Milquet, Benoît Lutgen accède à la présidence du parti.
En conclusion, Paul Wynants poursuit sa réflexion sur la mesure dans laquelle le Centre démocrate humaniste se démarque de l’ancien Parti social-chrétien ou, au contraire, assume son héritage.