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CH1653-1654 Agrandir l'image

Les résultats des élections législatives du 13 juin 1999 (I) La Chambre et le Sénat

Courrier hebdomadaire n° 1653-1654,
par P. Blaise, 69 p., 1999

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Référence : CH1653-1654


Épuisé, disponible en photocopies ou au format PDF sur www.cairn.info

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Les élections de 1999 font apparaître d’importants bouleversements dans le paysage politique belge. Les plus remarqués de ces changements sont assurément la perte par la famille sociale-chrétienne de la position de première famille qu’elle occupait au plan national et l’accession de la famille libérale à cette position pour la première fois depuis le début du siècle. En même temps, on assiste à un changement de leadership parmi les partis flamands, le VLD devenant la plus importante formation en Flandre (et à l’échelle nationale). En Wallonie aussi, la position du parti dominant, le PS, s’érode considérablement. Partout, il semble que les électeurs ont émis un vote-sanction à l’égard des partis associés dans des coalitions gouvernementales. Au contraire, en 1999, les partis écologistes et le Vlaams Blok, qui ont sans doute davantage incarné l’opposition aux yeux de l’électorat au cours de la législature qui vient de se terminer, sont les grands vainqueurs d’un scrutin dont l’analyse doit prendre en compte une série de facteurs d’explication. Le contexte politique qui a entouré le scrutin du 13 juin 1999 est profondément déterminé par la crise de la dioxine, mais les résultats des dernières élections ne s’expliquent pas seulement à la lumière d’une crise, aussi importante fut-elle ni en fonction de la présence ou de l’absence de candidats. Ils s’inscrivent également dans le prolongement de tendances observées depuis plusieurs scrutins et renvoient à des raisons structurelles qui concernent à la fois les partis en question mais également la société globale. La présente livraison du Courrier hebdomadaire s’inscrit dans la tradition de la publication par le CRISP des principaux résultats des élections et de leur commentaire. Ce volume porte sur le niveau fédéral (la Chambre et le Sénat) tandis qu’un prochain sera consacré aux conseils de région et de communauté. L’analyse des élections européennes en Belgique et dans les autres États membres de l’Union ainsi que l’examen de la nouvelle composition du Parlement européen feront l’objet d’une livraison ultérieure. La Francophonie connaît sur les plans politique et institutionnel, une deuxième vie sous l’impulsion de François Mitterrand. Dialogue, connaissance réciproque, solidarité, diversité, pluralité, démocratie, droits de l’homme, multilinguisme, technologies du futur sont à l’ordre du jour. La Francophonie élargit ses horizons au-delà des préoccupations linguistiques de ses origines à d'autres dimensions, culturelle, économique, financière, technologique, scientifique, diplomatique. Elle épouse la multilatéralité. Mais la Francophonie a connu des processus de sédimentation au cours de son évolution. Ils ont pour effet de brouiller son image au point que dans l'ensemble, à part auprès de quelques initiés, la Francophonie suscite peu d'intérêt aussi bien de la part du grand public que des relais d'opinion. Françoise Massart-Piérard retrace l’émergence des institutions qui composent aujourd’hui la Francophonie. Celle-ci a consacré beaucoup de temps et d’énergie pour intégrer les différentes institutions qui convergent vers ses objectifs. En 1970, lors de la création de l'Agence de coopération culturelle et technique, elle connaissait une structure simple. Elle est devenue bicéphale en 1985 avec le lancement des sommets de la Francophonie. Mais la cohabitation entre les deux Francophonie(s), l’une intergouvernementale, l’autre due à l’initiative d’un chef d’État et se réunissant au plus haut niveau de la hiérarchie politique, ont fortement pesé sur la vie de l’Organisation depuis 1986. Le secrétaire général joue depuis le rôle d’interface entre les activités de coopération et les activités politiques de la Francophonie, sous l’autorité de ce qu’il est convenu d’appeler le sommet. La Francophonie pourra-t-elle faire face à son approfondissement ? Après la rencontre de Moncton des 3 et 4 septembre 1999, gagnera-t-elle le pari de se rapprocher des populations et de recouvrir ainsi une dimension citoyenne ? Pourra-t-elle amorcer le tournant lui permettant de se réorienter dans un mouvement largement ascendant ? Bien que le thème retenu soit le dialogue des cultures et des civilisations, le prochain sommet de la Francophonie, qui aura lieu au Liban en 2001, devrait permettre de le vérifier.
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