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Diversité ‘de genre’ et diversité culturelle sont deux défis qui se posent à l’armée, au moment où des missions d’un type nouveau l’amènent à intervenir dans des environnements eux-mêmes plus variés qu’auparavant. Il y a aujourd’hui 7,3% de femmes dans l’armée belge. Par ailleurs, avec la réforme du Code de la nationalité, le groupe des jeunes Belges qui entrent à l’armée est ethniquement plus divers qu’auparavant. Traditionnellement, les armées de masse étaient en partie légitimées par le fait qu’elles devaient refléter la composition sociale de leur État-nation en étant socialement représentatives. De plus en plus, ce qu’on demandera aux organisations militaires, comme ce qu’on demande aux organisations civiles, ce sera d’être tolérantes à l'égard de la diversité culturelle, d’être ouvertes à tous les groupes sociaux. Les Forces armées belges sont confrontées au problème de la gestion de cette diversité en leur sein comme dans leurs contacts avec l’extérieur. Philippe Manigart analyse l’ampleur de la diversité au sein des Forces armées belges et les attitudes du personnel à l’égard de cette diversité. Comme dans la société civile, se posent des problèmes comme le harcèlement sexuel et le racisme. L’auteur analyse à la fois leur ampleur dans l’armée et les solutions spécifiques qui y ont été apportées.