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Les télévisions en Communauté française. Stratégies de groupes et approche institutionnelle

Courrier hebdomadaire n° 1491-1492,
par E. Lentzen et M. Legros, 53 p., 1995

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Référence : CH1491-1492


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Les téléspectateurs belges peuvent capter un grand nombre de chaînes de télévision, entre 24 et 35 chaînes selon le réseau de télédistribution. Le nombre de programmes s'accroît régulièrement et devrait s'élargir encore en fonction de l'avenir des chaînes diffusées par satellite. Six d'entre elles seulement – dont quatre en langue française – ont une audience proche ou supérieure à un million de téléspectateurs. Les raisons de cette efflorescence télévisuelle sont nombreuses. Elles tiennent à l'ouverture du marché télévisuel permise par la fin des monopoles d'Etat décidée par les pouvoirs publics des différents pays européens, soutenus dans cette démarche par les directives européennes. Elles tiennent aussi à l'engouement du secteur privé généré par un niveau de rentabilité et un effet de pouvoir escomptés. Elles tiennent aussi certainement à l'existence d'un réseau dense de câblo-diffusion. En dix ans, la situation de la télévision a radicalement changé dans l'ensemble des pays européens. De manière générale, après une vague d'investissements voyant des groupes privés non spécialisés dans les media prendre des participations – souvent minoritaires – dans ce secteur et les groupes de communication se redéployer dans un environnement modifié, on a assisté à une période de relative stabilisation des intérêts des uns et des autres. Parallèlement à ces mouvements, les pouvoirs publics ont édicté de nouvelles règles légales, s'inscrivant pour partie dans les dispositions prises au niveau européen. L'ensemble des chaînes publiques européennes traverse une crise dont le trait commun est une confrontation – plus ou moins récente selon les pays – à une concurrence de chaînes privées. Celle-ci affecte leur audience et érode leurs moyens financiers tandis que sont maintenues des exigences spécifiques, inhérentes à leur statut de service public (notamment en matière de programmation, y compris de la publicité) et que les mécanismes complexes de décision politique dont elles dépendent sont restés largement inchangés. Toutefois, les situations politiques et institutionnelles qui prévalent dans les pays européens et les choix que les différents gouvernements ont opérés en matière audiovisuelle sont loin d'être réductibles à un seul modèle. L'objectif de ce numéro du Courrier hebdomadaire est de faire le point sur le secteur télévisuel en Communauté française à la veille de changements importants. Des éléments d'information sur les situations particulières des principales télévisions diffusées en Communauté française et sur les stratégies que les groupes propriétaires déclarent privilégier peuvent permettre de saisir la place réservée à un petit pays, bénéficiant depuis de longues années d'un réseau dense de câblo-diffusion. Les chaînes publiques ont, elles, évolué dans ce contexte modifié et dans une situation financière fragilisée. Les caractéristiques institutionnelles et les choix publics font également partie des éléments qui interviennent dans la situation actuelle du secteur. C'est à ces deux volets – groupes et chaînes de télévision d'une part, structures et décisions institutionnelles d'autre part – que sont consacrés les deux premiers chapitres de ce Courrier hebdomadaire. Cette approche binaire ne doit pas laisser croire que nous sommes en présence de situations contrastées, mais plutôt d'interférences. Les niveaux d'interdépendance sont nombreux et importants à souligner; certains, construits dans le passé, sont dénoncés, d'autres sont recherchés. Actuellement, de nouveaux investissements coûteux sont nécessaires pour franchir de nouvelles étapes technologiques, celles du numérique et de la diffusion satellitaire (1). Une nouvelle période de concurrence et de concentration économique s'ouvre. Des rapports de force se jouent entre les logiques prévalant et les acteurs présents dans les secteurs de la télévision et ceux du secteur des télécommunications. La question de la production de programmes ne manquera pas de se reposer. Ce sont à ces aspects qu'est consacré le dernier chapitre de cette étude. (1) En 1994, on comptait plus de 150 chaînes différentes destinées spécifiquement à une partie ou à l'ensemble de l'Europe, réparties sur une quinzaine de satellites.
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