Populistes flamands, loin de l’extrême droite

Cet article rédigé par un des administrateurs du CRISP, Serge Govaert, spécialiste de la Flandre, prend pour point de départ l’éclatant succès de la N-VA aux élections fédérales du 13 juin 2010. Comment la N-VA, issue de la scission de la Volksunie en 2001, cantonnée à moins de 5 % des voix en 2003, contrainte à s’allier avec le CD&V en 2004 pour se donner une chance de survie politique, a-t-elle pu devenir le premier parti du pays ? Qu’incarne-t-elle de spécifique, qui interdit de la confondre avec le Vlaams Belang et son idéologie d’extrême droite ? Son succès repose-t-il avant tout sur son chef de file, Bart De Wever, ou a-t-il des causes plus profondes, qu’il faudrait chercher aussi bien dans l’Histoire que dans son idéologie et dans la configuration du paysage politique flamand ?

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