Depuis quelques années, la notion de « bonne gouvernance » est mise à toutes les sauces. Plusieurs partis ont axé une partie importante de leur campagne électorale sur cette expression. Pourtant, il est des tas d’exemples où l’action des pouvoirs publics apparaît incohérente, voire tout à fait contreproductive, et où peu de voix s’élèvent pour parler de « mauvaise gouvernance ». Est-ce parce que cette notion est employée à géométrie très variable ? N’est-ce pas même tout simplement parce que, après analyse, elle paraît peu utile, voire creuse ?