L’agenda « Mieux légiférer » de l’Union européenne entendait simplifier l’acquis communautaire et améliorer la qualité de la réglementation. Avec la Commission Barroso, on assiste à une réorientation de l’exercice. Aux objectifs initiaux est venu se greffer un autre objectif, qui a progressivement dominé les autres : améliorer la compétitivité des entreprises et réduire la charge administrative qui pèse sur elles. L’agenda Mieux légiférer constitue-t-il une réelle opportunité d’améliorer la gouvernance de l’Union européenne ? Peut-il apporter une valeur ajoutée à l’action des institutions européennes et à celle des États membres ? Va-t-il modifier les relations entre les parties prenantes et les relations de celles-ci avec le citoyen ?