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CH1438-1439 Agrandir l'image

Migrations en Belgique. Données démographiques

Courrier hebdomadaire n° 1438-1439,
par M. Poulain, 71 p., 1994

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Référence : CH1438-1439


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Pendant la majeure partie du XIXème siècle, la Belgique fut une terre d'émigration, notamment vers les États-Unis et d'autres pays d'outre-Atlantique. Au cours des années 1920, la reprise économique s'est traduit par un appel de main-d'œuvre auquel ont répondu des Polonais, des Italiens et des Maghrébins. Par la suite, la conjoncture économique difficile des années 1930 a amené un ralentissement de ces mouvements d'immigration. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale (1), la relance de l'industrie nécessita à nouveau une main-d'œuvre importante, principalement dans les mines de charbon. C'est la Fédération charbonnière qui entreprend un recrutement massif, principalement dans de nombreux villages italiens. Après la catastrophe minière du charbonnage du Bois-du-Cazier (Marcinelle, le 8 août 1956), le recrutement pour les charbonnages s'oriente vers d'autres pays : l'Espagne et la Grèce, dans la deuxième moitié des années 1950. Fin des années 1950, la conjoncture, caractérisée par la rationalisation du secteur minier et par la croissance économique, donne lieu à une politique migratoire ouverte aux travailleurs espagnols, portugais et grecs mais aussi à ceux du Maghreb (principalement du Maroc) au début des années 1960 et aux travailleurs turcs à partir des années 1963-1965. Après une interruption de 1967 à 1969 en période de récession économique, le mouvement migratoire reprend à partir de 1970. Il concerne essentiellement des travailleurs turcs. La récession économique qui fait suite à la crise pétrolière de 1973 induit une politique de fermeture des frontières dès le mois d'août 1974, et ce, à l'instar de celle pratiquée par les autres pays d'Europe occidentale. Le gouvernement prend la décision d'arrêter l'immigration de main-d'oeuvre non qualifiée. Seul le regroupement familial reste autorisé confirmant de la sorte que l'immigration de main-d'oeuvre considérée comme temporaire et conjoncturelle constitue une immigration de peuplement définitive. Compte tenu des migrations de retour, le bilan migratoire de la Belgique devient négatif au début des années 1980. Depuis 1989, la tendance s'inverse. Ceci met en lumière un paradoxe si l'on considère que la politique de fermeture des frontières reste d'application par la restriction qui touche à la délivrance des permis de travail. Dans les pages qui suivent, nous tentons de décrire cette situation nouvelle, à la lumière des données récentes. (1) Voir entre autres : A. MARTENS, Les immigrés. Flux et reflux d'une main-d'oeuvre d'appoint. La politique belge de l'immigration de 1945 à 1970, EVO, UPL, 1976 ; B. DUCOLI, S. PANCIERA, 'Immigration et marché du travail en Belgique', Courrier hebdomadaire, CRISP, n° 709-710, 1976
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