La Communauté germanophone au sein du Comité des régions de l’Union européenne

Lorsque le Comité des régions a été créé en 1994, nombre de collectivités régionales et locales parmi celles que compte l’Union européenne se sont réjouies de la possibilité qui leur était offerte de faire entendre leur voix au niveau européen. La nouvelle assemblée n’en a pas moins dû se battre pour être acceptée et reconnue au sein du paysage institutionnel européen, en particulier par les trois grandes institutions politiques de l’Union européenne que sont le Parlement, la Commission et le Conseil. Aujourd’hui, le Comité des régions constitue un organe établi, qui permet effectivement aux collectivités territoriales de répercuter leurs problèmes, de défendre leurs intérêts et d’influer sur la législation européenne.

Cependant, alors que l’idée à la base de la création de cet organe consultatif était de rapprocher les décideurs européens et les citoyens en établissant un lien supplémentaire entre eux, le Comité des régions n’est guère connu du grand public. Ce Courrier hebdomadaire vise donc tout d’abord à présenter le Comité des régions, c’est-à-dire à expliquer son fonctionnement : statut, compétences, composition, organisation, relations avec les institutions européennes, influence au sein de l’Union européenne, etc. Dans ce cadre, une attention spéciale est réservée à la délégation belge.

Ensuite, L. Neumann analyse un cas particulier : celui de la place et du rôle de la Communauté germanophone de Belgique au sein du Comité des régions. Cet exercice permet de percevoir la façon dont une collectivité territoriale est concrètement engagée au sein du Comité des régions et peut donc tenter d’influencer le processus décisionnel européen. Il éclaire également une facette peu étudiée de la politique menée par la Communauté germanophone, à savoir ses actions dans le domaine des relations extérieures.

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