« Nous sommes peut-être entrés dans une longue phase de tensions sociales »

L’année 2011 a été marquée par de fortes vagues de contestation des pouvoirs en place, au point d’apparaître comme une année historique. A l’analyse, cependant, il s’avère que ces contestations ne sont pas de même nature et ne se laissent pas additionner : le Printemps arabe n’a rien à voir avec le mouvement des Indignés ou avec les émeutes urbaines qui ont frappé l’Angleterre. Pour répondre au malaise révélé par ces révoltes, ou pour s’appuyer sur elles dans l’espoir de forcer des réformes, il convient de ne pas se tromper sur la nature des mouvements en cours et sur leurs potentialités.

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